Nefta d'Evaille: notre histoire
La rencontre
Nefta d'Evaille est une
jument anglo-arabe
(fille d'Ecume d'Evaille). La première fois que je l'ai rencontrée,
c'était en 2003. La premirère photo, elle avait 2
ans. Tout juste pré-débourée, jument très peureuse, sur l'oeil, elle
était habituée au travail en longe et au matériel (filet/selle). Son
modèle assez petit est tout de même très joli et je la remarque vite!
Son regard m'attire et elle attise ma curiosité: c'est décidé je vais
m'en occuper un peu...
Les débuts
Après quelque sorties, je découvre une
jument
très affective, qui cherche du réconfort et de la sécurité avant tout.
Elle n'est pas dominante avec ses congénères, et cherche plus a
sympathisé avec ses voisins qu'a leur prendre leur place hiérarchique.
Mais avec l'homme elle est craintive et méfiante. Quelques mauvaises
expériences lui on conforter l'idée que la fuite vaut mieux que
l'affrontement. Du coup elle tire au renard a tout va et s'encoure au
moindre bruit suspect. S'engage un long travail de confiance,
d'assurance, et de découverte de l'homme comme ami.
Découverte...
Au fil du temps, un lien va se tisser entre
elle et moi: elle me rappelle toujours plus combien un cheval reste un
animal sauvage, tout comme ils peuvent être aussi les meilleur
compagnons. Mais ce fut plutôt dur, elle demande beaucoup de patience
et de savoir, sauf que je ne possédais pas assez d'expérience, et je me
la suis forgée avec quelque surprise (comme un poignet fracturé qui
aurait pu être une main en morceau si la ruade avait touché
ailleurs...). Mais je ne lui en veux pas, c'est en forgeant qu'on
devient forgeron... Cet épisode a renforcé mon envie de la connaître,
de l'aider et de comprendre les chevaux.
A
cheval !
Bien que ce fût difficile de se comprendre
par
moments, la patience finit par porter ses fruits. Il faudra peut de
temps pour rappeler à Nefta ce qu'est un filet et une selle
(début été 2004).
Apres avoir apprivoisé ce matériel et
ses effets (étriers qui bougent, les effets des rênes..),
on passe a l'étape suivante: le montoir. En trois jours, je
risque à me hisser sur son dos. Mais là, aucune peur
panique pas de réaction, tout ce passe bien. Le travail
monté ne sera pas aussi simple. Elle m'acceptait sur son dos,
mais de là à faire confiance à un cavalier, il
faudra patienter. L'apprentissage des aides vient avec le temps, et un
mois après, les premiers galops s’enchaînent (Photo
octobre 2004).
Encore de nombreux essais seront
nécessaires
avant de maîtriser une séance de bout en bout et de
contrôler les allures ou la direction. De plus une
opération du genou m'empêche de la monter à
noël 2004. Il me faudra 3 mois pour pouvoir remonter à
cheval. La reprise se fait avec des hauts et des bas, ayant eux quelque
expérience pas toujours profitable, pendant ma convalescence. On
fini par se retrouver et le travail reprend sérieusement.
Les apprentissages
Je profite de cet été 2005 pour
continuer à approfondir sa confiance en l'homme mais aussi en
elle: découverte des bâches, des palettes instable, et des
obstacles. Je travaillle toujours en liberté, on lui apprend la
douche dans le calme, et l'attache sans paniquer (dehors au
début). Elle découvre autre chose que le travail
monté, la relation au sol se renforce. Nefta progresse vite, et
la doucher n'est plus un problème (il ne faut pas oublier
qu'elle à tendance a s'impatienter et alors tout va bien...).